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Écrivaillon du dimanche, je rends toujours mon avis en retard et j'excelle dans l'autodérision inversée et sinon IRL je me prétends CM.

[Event] John Carter, présentation du film en présence du producteur Jim Morris et de l’acteur Taylor Kitsch

John Carter sera surement l’un des films SF de 2012. Mais se rangera-t-il du côté du planplan Tron L’Héritage ou du révolutionnaire AvatarAterraki, reporter spatial pour le blog iFan, est allé décortiquer les quelques minutes du film projetées en exclusivité pour nous autres privilégiés de la presse ciné. Voici son compte rendu complet !

Réalisé par Andrew Stanton et produit par Jim Morris et Colin Wilson d’après le roman « Une Princesse de Mars » de Edgar Rice Burroughs (de 1912 à 1917)

Sortie française (en exclusivité mondiale) le 7 mars 2012.

Synopsis : L’ancien capitaine John Carter (Taylor Kitsch), las de la guerre civile qui ravage les Etats-Unis en cette fin de XIXe siècle, se retrouve mystérieusement envoyé sur la planète Barsoon (Mars), où il se laisse entrainer malgré lui dans un terrible conflit entre Tars Tarkas (Willem Dafoe) et la fascinante princesse Dejah Thoris (Lynn Collins). Dans un monde au bord du gouffre, Carter redécouvre son humanité en prenant conscience que la survie de cette planète et de ses habitants est entre ses mains.

J’étais assez impatient de découvrir la présentation de ce film qui m’intriguait depuis les premières images et trailers, j’ai donc accepté avec plaisir d’assister à la présentation du film dans une prestigieuse salle parisienne ce mardi matin. Ce projet m’intéressait pour deux éléments : c’est le premier film « live » d’Andrew Stanton, cofondateur de Pixar et réalisateur de la merveille qu’est Wall-E et c’est également une adaptation d’un classique fondateur de la littérature SF et plus précisément du « space-opera ».

La présentation de quelques passages du film (toujours en post-production) fut commentée par l’un des principaux producteurs, Jim Morris déjà producteur sur Wall-E. Il commença par une rapide présentation du protagoniste et de ses différentes adaptations en comics. Il faut savoir qu’il est le précurseur de nombreuses œuvres de science fiction : Star Wars, Avatar, etc… Le tout en gardant un univers et background propre. Il fallait donc que le réalisateur, qui rêvait d’adapter cette œuvre culte, trouve sa propre vision de cette histoire, tout en restant fidèle au matériau originel. Le dossier de presse nous apprend que la production fut lancée d’ailleurs à l’initiative d’Andrew Stanton qui commença à écrire le scénario dès 2006 avec l’aide du scénariste Marc Andrews (Les Indestructibles, Ratatouille).

Le premier passage du film nous montre John Carter sur terre en Arizona face à un colonel récalcitrant, incarné par Bryan Cranston (Breaking Bad) voulant le convaincre d’aller affronter des Apaches. Carter étant plutôt contre cette idée, il fini en prison rapidement. La mise en scène est plutôt amusante, remplie d’ellipses nous montrant le héros s’attirant au fur et à mesure davantage d’ennuis.

Jim Morris s’attaque ensuite à la présentation du lieu principal du film : la planète Mars. Il nous dévoile des artworks et des images inédites des différents scènes d’actions du films. C’est l’occasion de découvrir de la richesse des décors, pour la plupart naturels, mais bien sûr retravaillés numériquement. L’une des scènes suivantes nous montre le début des pérégrinations martiennes du héros (l’arrivée de John sur Mars ne nous seras pas dévoilé pour ne pas gâcher la surprise) et sa rencontre avec les « Tharks » humanoïdes vert mesurant environ 3m de haut et possédant 4 bras. Ce peuple possède sa propre langue (développé par un linguiste sur les écrits de Burroughs) et l’on constate rapidement que John Carter est doué pour s’attirer des ennuis. Il découvre aussi qu’il a la capacité de pouvoir faire des bonds gigantesques.

Les autres passages dévoilés s’attardent à nous faire découvrir le bestiaire de Barsoon et là croyez moi, vous allez être servi. Une des scènes présentées nous montre le héros en mauvaise posture (pour ne pas spoiler davantage) rencontrant un animal étrange rappelant vaguement un lézard à 6 pattes couplé avec un chien ainsi qu’une scène se passant dans une arène dans laquelle le héros se retrouve aux prises avec une créature géante à poil blanc rappelant étrangement les Rancors de Star Wars.

La dernière scène dévoilée nous permet d’apprécier la BO du film composée par Michael Giacchino (Ratatouille, Lost, Super 8) dont je suis personnellement un très grand fan. Cette scène épique dont je tairais le contenu est très réussie et montre que le réalisateur sait parfaitement filmer une scène d’action avec de multiples intégrations d’FX. Encore une fois je suis resté bouche bée devant cette scène. C’est simple je n’avais jamais vu de créatures aussi réalistes depuis Avatar.

Une fois l’intervention terminé, l’acteur Taylor Kitch est monté sur scène, rejoignant Jim Morris pour une rapide cession de questions du public. Ces questions étaient loin d’être aussi captivantes que la présentation, je n’ai appris que peu de choses. Un des points intéressants à retenir fut d’apprendre que la plupart des sauts exécutés par le héros furent réellement tournés avec l’aide de filins et grues. De plus, les acteurs ont réellement interprétés les créatures tels que les Tharks et qu’il était étrange de tourner avec des combinaisons vertes dans le désert (dixit l’acteur lui même) mais l’imagination et l’implication du réalisateur passaient outre cette bizarrerie.

Autre fait intéressant abordé : un projet d’adaptation à la fin des années 80 par John McTiernan (Predator, Die Hard) toujours chez Disney, qui fut abandonné principalement à cause de raisons techniques, les effets spéciaux numériques n’étant qu’à leur balbutiements. Malheureusement, aucun élément n’a été conservé pour cette adaptation. J’ai aussi découvert grâce au dossier de presse que le film failli être le premier dessin animé sorti sur les écrans à la place de Blanche Neige. C’est donc un vieux rêve d’adaptation qu’Andrew Stanton a réussi à mener à bien.

Cette présentation fut pour moi très enthousiasmante et j’attends maintenant avec une grande impatience de pouvoir découvrir ce film le 7 mars prochain.

Bonus : J’ai eu une chouette surprise, en assistant à cette projection. Les participants sont repartis avec une affiche collector représentant une réédition de la 1er planche de comic de John Carter !

Aterraki

Merci Aterraki pour cette présentation super passionnante ! N’hésitez pas à le suivre sur Twitter !

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  1. [Critique Reporter] John Carter par Aterraki | iFan - 2 mars 2012

    [...] eu l’opportunité d’assister à la présentation de John Carter il y a quelques semaines et j’attendais avec une grande impatience de pouvoir découvrir le film [...]

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